Exposition 2024: la décennie Wallart, 1830-1840.
Le 14 avril 1831, Pierre Dyvincourt, capitaine d'artillerie en retraite, chevalier de la Légion d'Honneur, commandant de la garde nationale accompagné de 5 officiers prête serment.
Le 28 juin 1831, Wallart indique au sous-préfet comment les élections au sein de la garde nationale ont été organisées.
Le 23 juillet, il le remercie pour l'envoi de sabres que celui-ci lui a annoncé. Il ajoute que cela lui servira "merveilleusement" pour la fête du 29 qu'à cause de la moisson sera remise au dimanche suivant (cf chapitre précédent). Le Te Deum pour l'anniversaire de la bataille gagnée sera chanté ce jour-là (le style est quelque peu emphatique!). Il ajoute qu'il n'a qu'à se louer de l'attitude du curé qui "consent à tout".
Le lendemain, nouveau courrier au sous-préfet: "Je vous prie de remettre au porteur - c'est le petit-fils du secrétaire de la mairie- les dix sabres que vous m'avez annoncés. Ils seront distribués par moi dimanche prochain sur la place aux dix garde-nationaux qui, comme vous le mandez, auront approché en tirant la cible le plus près possible du but. Je regarde ce moyen comme très bon pour raviver l'esprit public qui paraissait s'assoupir depuis quelque temps."
En écho à cette dernière phrase, il adresse au sous-préfet, le 3 septembre 1831, une lettre en faveur de la garde nationale avec cet "avertissement": "Il serait dangereux de ralentir le zèle de ceux qui se sont dévoués spontanément à la cause de Louis-Philippe".
Régis Renoncourt.
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