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Etudes historiques et généalogiques.
Le couple Cavé-Quignon tenait un commerce sur la place d'Auxi à l'emplacement de l'actuel Crédit Mutuel.
Qu'allait-on y faire en 1969?
- chercher du pain?
- chercher de la viande?
- commander une télé?
- faire réparer sa voiture?
- acheter un meuble?
- acheter un vêtement?
- acheter du papier à tapisser?
- acheter des graines?
Régis Renoncourt.
Le 13 janvier 1696, Michel Pierrin et sa femme Marie Bué ont vendu à Pierre Fourdrin un quartier de pré à Beauvoir Rivière Ponthieu.
Le 3 mai 1729, soit plus de 30 ans plus tard, on peut annuler cette vente (moyennant remboursement) par ce qu'on appelle le "retrait lignager".
Les vendeurs sont décédés; leur fille Marie-Jeanne Pierrin est reconnue "proesne et lignagère" et peut faire le retrait, tout au moins par l'intermédiaire de son mari Jean Vimeux, tisserand à Beauvoir-Rivière.
L'acheteur est aussi décédé ainsi que son fils Pierre Fourdrin et la femme de ce dernier, Marie Burry. C'est donc son petit-fils, Pierre Fourdrin, encore mineur mais émancipé en justice qui comparaît donc "assisté" de Antoine Roy, son cousin et curateur. Il doit accepter le "retrait" c'est-à-dire l'annulation de la vente.
Jean Vimeux paie donc 39 livres 18 sols pour deniers principaux, denier à Dieu, épingles, droit seigneurial, loyers.
Pour ce faire, il a vendu à Pierre Bellette un quartier de terre de son patrimoine propre.
Régis Renoncourt.
Un courrier d maire d'Auxi, Gustave Deslavier, au sous-préfet de Saint-Pol en date du 12 décembre 1855 nous apporte des précisions sur une culture en vogue autrefois dans la région:
"Les marchands de chanvre de la localité hésitent à envoyer des échantillons de chanvre à Cherbourg, ils redoutent le difficultés de la réception et malgré tous mes soins je n'ai pu les amener à faire un essai. Du reste, leur genre de commerce ne se prête guère à cette opération; ils vendent en général leur marchandise par petites portions et aussitôt travaillé. J'avais fait parler à l'un de leurs principaux acquéreurs sur notre marché et étranger à la localité espérant le déterminer. Je n'ai pas reçu de réponse."
Régis Renoncourt
Un courrier de remerciement rédigé par le maire d'Auxi, Gustave Deslavier, nous apprend que le duc de Luynes a fait un don de 2 500 francs suite à l'incendie qui a ravagé une partie de la ville.
Le duc de Luynes qui possède des terres et bois à Auxi est l'héritier du comte d'Egmont seigneur d'Auxi Artois avant la Révolution Française.
Régis Renoncourt.
On ne peut, comme dit le proverbe, être aux champs et à la ville.
Dans une lettre au sous-préfet de Saint-Pol en date du 13 octobre 1852, le maire d'Auxi, Benoît Léturgez, indique que l'on a proposé au notaire Jules Beaussart de devenir capitaine de la compagnie de sapeurs pompiers. Mais les revues et manoeuvres ont lieu le dimanche, précisément à l'heure où les clients viennent trouver leur notaire. Beaussart a donc décliné la proposition.
Régis Renoncourt.
Je publie aussi des vidéos sur you tube. Pour y accéder c'est simple: taper "régis renoncourt".
"L'Abeille de la Ternoise" du 4 décembre 1982 nous apprend que 368 manilleurs ont participé au concours des Emailleries.
L'article, illustré de deux photos, donne les résultats de ce concours.
Régis Renoncourt.
Un article de "l'Abeille de la Ternoise" du 4 décembre 1982 se réjouit de la "renaissance" de la fanfare d'Auxi qui avait connu un sensible fléchissement du, notamment, à un manque de motivation chez les jeunes".
Cette renaissance doit beaucoup, nous dit l'article, à l'activité de Roger Decaux, Joël Himbert, Claude Schrieke, Michel Oudin.
Les 4 photos illustrant l'article ont été prises lors du banquet de Sainte Cécile qui est le signe concret de cette renaissance.
Régis Renoncourt.
Je publie aussi des vidéos sur you tube (117 à ce jour). Pour y accéder, c'est très simple : taper "régis renoncourt".
L'article de "l'Abeille de la Ternoise" du 3 avril 1982, illustré de 4 photos, nous apprend que les vitraux de l'église Saint-Martin d'Auxi, datant de 1872, ont été restaurés pour un coût de 90 000 francs dont une partie de subventions départementales.
Ces vitraux avaient été réalisés en 1872 par Lorrain, un remarquable artisan de Chartres.
Régis Renoncourt.
Par une lettre adressée le 11 février 1862 par le maire d'Auxi, Gustave Deslavier, au sous-préfet de Saint Pol, on apprend que la commune a alloué à la fabrique (organisme chargé de la gestion des biens de l'église) une somme de 1 000 francs pour la réparation des orgues.
Régis Renoncourt.
Il y a, avant la Révolution, 128 ha de marais à Auxi dont 125 ha à Auxi Picardie. Quant aux 3 ha situés du côté Artois "les habitants de ce côté, indique-t-on, s'en sont depuis longtemps approprié la jouissance".
Les bestiaux d'Auxi Artois et d'Auxi Picardie "communent" ensemble sur les 125 ha situés à Auxi Picardie.
En outre, les habitants d'Auxi Picardie ont "droit d'usage" sur les 38 ha du marais de Lannoy, c'est-à-dire qu'ils peuvent y mener leurs troupeaux sans en avoir toutefois la gestion.
Note; les "mesures" d'Ancien Régime ont été converties en "hectares".
Régis Renoncourt.
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