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Etudes historiques et généalogiques.
Au cours de la séance de conseil municipal d'Auxi du 10 mai 1847, on apprend que la population est de 2 718 habitants et que l'école communale accueille 80 garçons et 50 filles.
On le voit la population est à peu près la même qu'aujourd'hui. Par contre, les élèves sont beaucoup moins nombreux, la scolarité n'étant pas obligatoire.
Régis Renoncourt.
Il y a, depuis 1841, un commissaire de police à Auxi, pour l'ensemble du canton.
Sur proposition du Préfet, son salaire est porté, au cours de la séance du conseil municipal du 13 août 1855, à 1 000 francs.
Le conseil municipal fait cependant observer que cette augmentation voulue par le décret impérial du 27 février 1855 qui fait du commissaire de police un fonctionnaire, devrait être supportée par l'ensemble des communes du canton.
Régis Renoncourt.
C'est l'un des fléaux encore redouté du 19ème siècle. Au cours de la séance du conseil municipal d'Auxi du 11 février 1847, le maire, Benoît Léturgez, propose de faire réviser le numérotage des maisons et d'obliger chaque chef de famille à se pourvoir d'un seau sur lequel serait indiqué le numéro en lui faisant obligation en cas d'incendie de présenter son seau sur le théâtre du sinistre.
Cette mesure aurait pour but de reconnaître, après l'incendie, le seau de chacun.
La mesure paraît aujourd'hui bien dérisoire mais elle est adoptée par le conseil municipal qui vote, en outre, un crédit de 60 francs pour aider ceux qui ne pourraient assumer cette dépense.
Régis Renoncourt.
"Salle d'asile" est l'ancien nom de l'école maternelle. Elle a été mise en place dans les années 1830 au moment où Louis Nicolas Guislain Wallart était maire. Elle se situe à peu près à l'emplacement actuel de l'école maternelle.
Au cours de la séance du conseil municipal d'Auxi du 8 mars 1855, on attribue les travaux de maçonnerie à l'entreprise Courtois et les travaux de charpente et menuiserie à l'entreprise Wimart.
Régis Renoncourt.
Au cours de la séance du 13 novembre 1854, le conseil municipal d'Auxi décide d'exonérer de la taxe sur les bestiaux (taxe payée pour le pâturage sur les terrains communaux) les victimes de l'incendie de juin 1854.
Régis Renoncourt.
C'est, on le sait, un des hameaux d'Auxi le Château. Au cours de la séance du conseil municipal du 18 janvier 1847, le maire, Benoît Léturgez, appelle l'attention sur le mauvais état sanitaire qui y règne et surtout sur le fléau qui y sévit. On parle de véritable épidémie que l'on attribue à la stagnation des eaux. Il propose le vote d'une somme de 300 francs afin d'assainir la localité en creusant un fossé.
Le conseil municipal donne son accord.
A titre indicatif, on dénombre 57 décès à Auxi pour les mois de septembre, octobre, novembre et décembre 1847 alors qu'il y avait 15 décès à la même période en 1846.
Régis Renoncourt.
Il y a 200 ans, le bois est évidemment le meilleur moyen de chauffage et de cuisson, la tourbe, moins chère mais de moins bonne qualité, n'étant là que pour suppléer le manque de bois.
Le 4 janvier 1721, u accord est passé entre Michel Collet, marchand de bois à Labroye et François Darcourt, laboureur à Auxi Ponthieu.
Collet fournira et livrera à Darcourt tous les "monts de bois" qu'il fera d'ici la Saint Jean Baptiste dans la forêt de Labroye dans les portions qui lui ont été adjugées l'année précédente sans pouvoir en vendre à quelqu'un d'autre, sauf deux "monts" qu'il se réserve pour sa provision.
Darcourt sera tenu de charrier et voiturer à ses frais. Les "monts" seront bien et dûment façonnés et de jauges suffisantes.
Darcourt paiera à Collet 14 livres 5 sols chaque "mont". Collet devra avertir Darcourt au fur et à mesure que le travail avancera.
Le vin est de 60 sols déjà bus et dépensés.
Régis Renoncourt.
Au cours de la séance du conseil municipal d'Auxi du 15 février 1855, on note, à propos du tourbage, des difficultés dues à l'été pluvieux de 1854.
Régis Renoncourt.
Par acte du 14 novembre 1721, Guislain Lemercier, marchand brasseur à Auxi
loue
à François Louchelart, cabaret à Auxi
une maison à double étage, chambre basse, écuries, bâtiments, pourpris et ténement à usage de cabaret où pend pour enseigne "La Couronne".
Il s'agit d'un renouvellement de bail, le bail verbal se terminant le 15 mars 1722.
Le bail est passé pour trois ans.
Le loyer est de 60 livres en deux paiements égaux, à la mi-septembre et à la mi-mars.
Le preneur paiera les impôts et fera les menues réparations.
Il ne pourra sous-fermer sans le consentement du bailleur.
Il sera obligé de prendre sa bière chez le bailleur qui la lui livrera au prix taxé durant le bail.
Si le brasseur ne brasse pas, Louchelart sera tenu de prendre sa bière chez le brasseur que Lemercier lui indiquera.
Régis Renoncourt.
Cette institution crée au moment de la Révolution Française durera jusqu'en 1870.
Le 18 janvier 1822, Michel Delienne, maire d'Auxi, écrit au sous-préfet de Saint-Pol:
"J'ai l'honneur de vous transmettre le relevé des hommes de 20 à 60 ans que j'ai divisé en quatre classes
1) 250 payant au-dessus de 10 francs d'impositions directes.
2) 137 imposés au-dessous de 10 francs.
3) 25 hommes que j'ai portés en réserve comme pompiers.
4) 154 de non-imposés que je n'ai pas fait figurer dans le tableau."
Il ajoute qu'il n'y a pas d'officier car la Garde Nationale a été désorganisée depuis 7 ou 8 ans. Il n'existait alors qu'une compagnie dont il était le capitaine, le lieutenant était alors Adrien Joseph Thérouanne et le sous-lieutenant Constant Thérouanne.
Régis Renoncourt.
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