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Etudes historiques et généalogiques.
Au cours de la séance du 12 mai 1842 du conseil municipal d'Auxi, on apprend que la commune a un "grand projet": une halle aux grains surmontée de bâtiments civils indispensables telles que salle de mairie, secrétariat, cabinet du maire, auditoire de Justice de Paix.
Notons que l'hôtel de ville actuel n'existe pas encore. L'ancienne maison seigneuriale datant du 16ème siècle est petite et vétuste.
Régis Renoncourt.
Celui-ci est beaucoup moins étoffé qu'aujourd'hui:
Traitement du secrétaire de mairie 450 francs
Remises au receveur municipal 450 francs
Traitement du commissaire de police 600 francs
Traitement de l'appariteur ou tambour afficheur 150 francs
Salaires des garde-champêtres 700 francs
Traitement des sonneurs de retraite 50 francs
Traitement des 4 ouvriers terrassiers 600 francs
Solde des tambours de la Garde Nationale 96 francs
Traitement du vicaire 300 francs.
A noter que par le Concordat napoléonien le vicaire est considéré comme un fonctionnaire.
Régis Renoncourt.
Quarante ans avant Jules Ferry et ses grandes lois scolaires, il existe, à Auxi comme ailleurs, des établissements scolaires et la commune contribue à leur fonctionnement comme le montrent les crédits votés lors de la séance de conseil municipal d'Auxi du 15 mai 1841.
A l'instituteur primaire 500 francs (école de garçons)
Au deux institutrices soeurs de la Providence 600 francs (école de filles)
A la Directrice de la salle d'asile (école maternelle) 400 francs
Indemnité de logement à l'instituteur privé 100 francs
Au professeur de géométrie de l'école secondaire 400 francs
Aux autres professeurs 200 francs
L'école secondaire ou collège existe depuis le début des années 1820.
Régis Renoncourt.
L'emprunt a été longtemps une chose rare dans les communes. D'autant que la loi exige que les plus imposés soient présents.
Au cours de sa séance du 11 juin 1848, le conseil municipal d'Auxi envisage de réaliser un emprunt de 2 500 francs remboursable fin 1849 ou début 1850 sur un excédent de recettes. Cet emprunt est donc très différent de ceux réalisés de nos jours.
Cet emprunt permettrait de continuer les ateliers de charité qui consistent à embaucher pour des travaux d'utilité publique des gens momentanément sans ressources.
Depuis le 1er janvier, la dépense hebdomadaire pour les ouvriers a été de 200 francs.
L'emprunt serait réalisé en particulier auprès des habitants aisés de la commune, sans intérêt.
Régis Renoncourt.
Autrefois, les services techniques communaux n'existaient pas et on faisait appel aux particuliers quand des travaux s'avéraient nécessaires.
Au cours de sa séance du 13 mai 1847, le conseil municipal d'Auxi accorde 41,50 francs à Wimart, menuisier, pour façon d'un paillotis à la pompe de la rue de Wavans (actuelle rue du général de Gaulle), placement d'un noc en membrures de chêne dans le marais, caisse renfermant l'horloge de l'église et réparation du plancher du clocher.
Régis Renoncourt.
Au cours de la séance du conseil municipal d'Auxi du 11 février 1847, on accorde 100 francs de gratification à Sorel fils pour divers services rendus à la commune, notamment pour avoir concouru avec le secrétaire à l'inventaire des archives.
Régis Renoncourt.
Dans une lettre au sous-préfet de Saint-Pol, le maire d'Auxi indique que l'administration de la ville d'Auxi-le-Château va se hâter de préparer le travail relatif à l'établissement d'un pont sur l'Authie, en amont de celui actuellement existant et dont la reconstruction est en cours d'exécution.
Ce sera, bien sûr, l'actuel Pont-Neuf.
Régis Renoncourt.
Selon une lettre du maire d'Auxi, Renard, au sous-préfet de Saint-Pol, les ouvriers salariés sont payés 50 centimes à 2,50 francs par jour selon le mérite et le courage.
Régis Renoncourt.
Suite à la délibération du 13 août 1861, le maire d'Auxi obtient, au cours de la séance du conseil municipal du 29 août 1863, l'autorisation de passer un marché de gré à gré avec Vandôme, entrepreneur, pour le prix de 263 francs.
Régis Renoncourt.
Au cours de la séance du conseil municipal d'Auxi du 16 mars 1849, on lit une lettre de protestation contre l'augmentation des taxes sur le pâturage du marais.
On fait cependant remarquer que sur les 97 signataires, 37 seulement sont réellement atteints par cette nouvelle taxe.
Régis Renoncourt.
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