On le sait, Wallart a aussi beaucoup de soucis avec la route d'Abbeville et celle d'Hesdin.
Le 2 août 1837, il demande au sous-préfet l'appui du conseil d'arrondissement pour la demande de classement du chemin de grande communication d'Hesdin à Doullens par Auxi en route départementale en s' appuyant sur une délibération du conseil municipal d'Auxi.
Le 11 août, au sous-préfet encore : "Il serait bien désirable, pour lever bien des difficultés, que vous puissiez sous peu de jours parcourir vous-même ce chemin dans toute son étendue et user de votre influence auprès de messieurs les maires pur que les lacunes disparaissent avant l'hiver et ne privent plus toute la contrée en interceptant les communications de l'avantage de ce chemin et ne fassent point regretter les grands sacrifices que plusieurs communes ont fait pour sa construction".
Cependant, au printemps 1838, se pose toujours la question d'employer des ouvriers sans travail donc sans revenu. C'est l'objet d'un courrier au sous-préfet le 12 juin.
L'affaire de la route de Crécy n'est pas définitivement réglée.
Le 19 août 1839, Wallart demande à Deslavier, notaire, d'intervenir auprès de sa tante, Anastasie Boistel, pour faciliter le règlement à l'amiable au sujet du chemin d'Acquet par la vallée de Misère.
Le 17 septembre 1839, il écrit au sous-préfet que les difficultés avec Duboille et Beaussart ne sont pas terminées non plus que celles avec Anastasie Boistel. Un nouveau courrier est envoyé aux intéressés le 18 novembre 1839.
Le 5 décembre, nouveau courrier au sous-préfet pour indiquer que plusieurs propriétaires font des difficultés pour céder du terrain afin de mettre le chemin à une largeur de 6 mètres.
En attendant, il faut toujours passer par Lannoy et le 30 septembre 1839, on note que le chemin est impraticable, les voitures y restent embourbées.
Régis Renoncourt
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