Exposition 2024 : la décennie Wallart, 1830-1840.

Wallart correspond au sujet des routes avec le maire de Bernaville le 14 juin 1836 et avec celui d'Hesdin le 17 juin.

Le 9 juin, il indique au sous-préfet qu'en ce qui concerne le chemin de Crécy une transaction est possible avec un autre propriétaire de bois suite à l'arrêt rendu en faveur de Duboille et Beaussart. Le 15 septembre, Wallart indique que Duboille et Beaussart ne céderont que devant l'expropriation forcée. Le 30 octobre, dans une lettre aux intéressés, il propose soit l'arrangement à l'amiable devant le juge de paix soit la désignation d'experts.

Le 22 octobre, il signale au sous-préfet le mauvais état du chemin de grande communication d'Hesdin à Doullens en plusieurs points entre Hesdin et Auxi. Rendez-vous, dit-il, est pris avec les maires concernés au moment du conseil de révision (autrefois "examen de passage" des futurs militaires appelés devant des notables et des médecins militaires).

Le 29 novembre c'est à D'Herlincourt, ingénieur des Ponts et Chaussées à Hesdin, qu'il s'adresse: tout en déplorant le mauvais état des chemins d'Hesdin à Frévent et d'Hesdin à Doullens, il montre par une exemple (il a fait, au niveau du Ponchel, travailler des ouvriers trois jours durant avant que les travaux ne soient arrêtés par la pluie, avec un résultat probant) que l'on peut "avec de la bonne volonté et un peu de dépense" rendre de nouveaux chemins praticables". Il ajoute: "Je dois aussi vous entretenir des difficultés qu'éprouvent tous les gens de pieds des communes de Hiermont, Bernâtre, Conteville et autres pour venir à Auxi. Ils sont arrêtés par les eaux qui viennent de Bernâtre. Il évoque tous ces malheureux qui sont obligés de se mettre dans l'eau pour venir vendre leur beurre ou leur fil au marché."

Régis Renoncourt.

Merci de votre visite.