Exposition 2024 : la décennie Wallart, 1830-1840.

Le 5 janvier 1837, lettre de Wallart au sous-préfet toujours au sujet du chemin de Crécy:

"La lettre que je viens de recevoir de monsieur l'adjoint de Gueschart pourrait jeter un nouveau jour sur cette affaire. Je crois devoir vous en adresser copie. La décision que va prendre monsieur le préfet si vous faites en sorte qu'elle soit prompte peut contribuer à fixer la détermination du département de la Somme pour adopter la direction par Acquet et Gueschart, la plus directe et la plus avantageuse pour Auxi. Je dois vous rappeler qu'elle est aussi dans l'avantage d'Arras qui trouvera dans cette route nouvelle un nouveau moyen d'écoulement pour ses charbons et encore de la forêt de Crécy de nouvelles ressources pour ses bois de construction".

En janvier 1837, échanges de courriers avec le maire de Maison-Ponthieu et l'adjoint de Gueschart.

Le 13 janvier 1837, au sujet de la route d'Hesdin à Doullens, en mauvais état à certains endroits, Wallart dénonce "la force d'inertie" de certains maires de villages.

Le 17 janvier il indique à Duboille et Beaussart que le préfet ayant tranché, il est simplement à débattre 'entre vous et loi" des conditions pour la cession de la partie dont il s'agit à travers leur propriété. Le lendemain, il indique au sous-préfet qu'il n'a obtenu aucune réponse. De même le 29 mars.

Le 5 avril, Wallart se montre plus pressant envers ces deux "messieurs": "Veuillez me faire connaître dans le délai de huitaine le nom de l'expert que vous avez choisi pour procéder à l'estimation du terrain que doit occuper à travers le bois qui vous appartient le chemin de Crécy. La présente notification vous est faite par le garde-champêtre en conformité de la lettre que m'a adressé M. le sous-préfet le 30 mars dernier".

Le 28 avril, il indique au sous-préfet que les prétentions de Duboille et Beaussart sont jugées excessives. Par contre, un arrangement semble possible avec un autre propriétaire, le Baron d'Estave.

Le 15 septembre 1837, Wallart écrit au sous-préfet que l'indemnité à Duboille et Beaussart a été fixée à 542 francs et que rien ne s'oppose plus à la construction du chemin. Par un courrier à Dboille et Beaussart il les invite à prendre les mesures qu'ils jugeront convenables pour qu'il puise faire commencer les travaux de remblais dans les plus brefs délais.